Entre un Michel Gondry névrotique et un Charlie Kaufman puissance mille, Beau is afraid devrait, très logiquement, cliver à mort tant Ari Aster, dans un grand geste fou et radical, ne fait rien pour qu’on aime son film, et rien non plus pour qu’on n’arrête pas d’y penser.
Légère déception avec ce premier film, attendu en ce début d’année, et qui ne tient pas toutes ses promesses. Les Survivants mélange les genres mais ne gagne pas sur tous les tableaux, tout en restant un solide divertissement.
Aussi éprouvant pour les nerfs, riche thématiquement (et politiquement) que brillant formellement, As Bestas est LE film à ne pas manquer cet été.
François Ozon nous revient au sommet de sa forme avec ce Peter Von Kant, mélodrame incandescent porté par une interprétation exceptionnelle et hommage parfait à Fassbinder.
François Ozon signe un film-enquête irréprochable, fort et touchant, mais figé parfois dans l’exigence du propos et son cadre très factuel.
À partir d’un drame austère absolument captivant, autour de la désagrégation de la cellule familiale et la bataille pour la garde d’un enfant, Xavier Legrand livre une phénoménale fiction.