Les éternels de Jia Zhangke : entre fulgurances et auto-citation
Le nouveau Jia Zhangke poursuit la description sans complaisance de la mutation vers la modernité de la Chine, mais son cinéma progresse-t-il encore, lui ?
Le nouveau Jia Zhangke poursuit la description sans complaisance de la mutation vers la modernité de la Chine, mais son cinéma progresse-t-il encore, lui ?
Combien d’entre nous étaient réellement prêts à croire au succès d’un projet français de vrai « film de sous-marin », qui n’ait pas à rougir en comparaison avec ses illustres prédécesseurs, principalement américains ?
Les Moissonneurs cultive le trouble, au chœur d’une famille d’Afrikaners protestante rurale vivant isolée dans l’État Libre de l’Afrique du Sud, lorsque la mère décide d’adopter un orphelin des rues, et réclame à son fils de le considérer comme son frère.
Les Drapeaux de papier dissèque avec sensibilité les liens du sang à travers la difficile réinsertion d’un jeune délinquant qui sort d’une longue peine de prison, et va trouver refuge chez sa petite sœur avec l’espoir de retrouver la lumière dans sa vie.
Le film de procès est l’un des genres les plus largement populaire qui soit, mais la superbe réussite de Une Intime Conviction repose sur un véritable piège tendu au spectateur qui attend un thriller conventionnel.
Réalisant son premier film ouvertement commercial, Yorgos Lanthimos confirme malheureusement ses tendances à l’esbrouffe et à la prétention. Reste un trio d’actrices en état de grâce qui justifient qu’on voit La Favorite.
Avec L’Intervention, Fred Grivois vise à nouveau vers le drame, à travers cette histoire méconnue mettant la lumière sur un groupe de shooters, tireurs d’élite français dépêchés pour une opération très risquée.
Après Moonlight, Barry Jenkins propose une histoire d’amour contrarié en adapatant le roman de James Baldwin. Un beau mélo touchant et romantique. A voir !
Surprenante réussite que ce film d’abord trop évident, et qui se joue avec légèreté et grâce des clichés qui le nourrissent : Green Book est un plaisir bien plus fin que prévu.
Malgré les efforts d’une Julia Roberts impeccable et un début interessant, Ben is Back se révèle être un drame sur la dépendance bien trop lisse et anecdotique pour convaincre.