Corbeyran et Colline nous proposent une dystopie d’apparence classique reprenant des éléments de 1984, de Blade Runner ou de Brazil, mais à la résolution résolument optimiste.
Dans cette dystopie qui a tout de la fable philosophique, Estelle Tharreau porte un regard très dur sur notre actualité moderne et questionne l’écologie de manière pointue. C’est fort, puissant, violent même.
Un roman de fin du monde, une dystopie naturaliste et féministe dans lequel un groupe de femmes survit aux marges de la société en s’étant (quasiment) émancipées des hommes. Un roman plein, organique, vivant, touffu.
Et si Un visage familier, la terrifiante dystopie du Canadien Michael DeForge récompensée par un « petit prix » à Angoulême, était une œuvre majeure de la BD contemporaine ? C’est en tous cas ce que nous pensons !
Signée d’un digne (et rare) représentant de la BD australienne, cette fable dystopique aussi réjouissante que grinçante dépeint une société hideuse livrée aux rapaces, pas si différente de la nôtre.
Il est facile de critiquer la Valla (l’Autre Côté) pour son scénario largement bâclé et son manque de moyens. Cela ne devrait pas nous empêcher de souligner la pertinence de sa critique de la dérive fascisante de nos sociétés, ni, surtout, sa lucidité quant à un deuil jamais fait en Espagne vis-à-vis du franquisme.
Et si notre monde était au bord du gouffre ? Non… et s’il avait en fait déjà basculé dans l’horreur, derrière le voile des mensonges acceptés par tout le monde ? Citéville, BD politique profondément perturbante mais souvent drôle, nous aide à ouvrir les yeux.