Par l’intense promesse que celle de ce titre à la poésie prophétique, Viendra le feu joue des contrastes. C’est une combustion en sourdine que va offrir cet anti-récit dans les terres rurales de la Galice, où l’on a encore la possibilité de vivre au rythme de la nature.
Boi, le premier film de Jorge M. Fontana, a le charme de ces œuvres singulières qui n’arrivent pourtant pas tout-à-fait au niveau de leurs ambitions.
La troisième partie de La Casa de Papel vient d’être mise en ligne : bonne nouvelle pour ceux qui sont accros et mauvaise nouvelle pour les autres, les défauts et les qualités clivantes des deux premières parties sont toujours là. Peut-être même encore exacerbées !
En questionnant son rapport à l’Art alors que l’âge s’avance, Pedro Almodovar nous livre un grand film de réconciliation qui s’inscrit superbement dans la continuité de sa riche filmographie.
Après son excellent Que Dios Nos Perdone, Rodrigo Sorogoyen nous tétanise avec El Reino, un thriller politique magistralement réalisé, qui dépeint avec lucidité l’Espagne noyée dans la corruption générale de son système.
Qui aime les thrillers bien construits et les pièges vertigineux des boucles temporelles ne doit pas se priver du plaisir offert par Mirage, le dernier film du jeune et ambitieux scénariste catalan Oriol Paulo.
Avec ce premier roman (autobio-)graphique, Miguel Francisco évoque la transmission à travers quatre générations, de son grand-père à son jeune fils. Il y est question de guerre civile, de franquisme et d’exil…
En 1937, un sous-marin républicain espagnol fait surface dans la rade de Brest. Le début d’une incroyable affaire mêlant espions, fascistes et extrême gauche racontée avec talent par le trio Kris, Galic et Cuvillier.
12 chapitres pour autant de moments de la vie du grand Federico Garcia Lorca, par l’auteur espagnol Carlos Hernandez. Une lecture aussi agréable qu’enrichissante.
Un one-shot audacieux et dérangeant sur le meurtre envisagé comme un art, prouvant que la BD espagnole est quant à elle bien vivante.