
« Plus noir que noir » de Stephen King : yes, we « want » it darker !
Encore un recueil de nouvelles du spécialiste incontesté du genre, Stephen King, et accrochez-vous, il s’agit peut-être de l’un de ses meilleurs ! Mais comment fait-il ?
Encore un recueil de nouvelles du spécialiste incontesté du genre, Stephen King, et accrochez-vous, il s’agit peut-être de l’un de ses meilleurs ! Mais comment fait-il ?
A contrario d’une bande annonce qui promet une maison hantée très convenue, le nouveau Soderbergh est une expérience de cinéma faussement léger, qui parle d’un sujet très actuel. Une jolie surprise.
Il y a tellement de très mauvais films « fantastiques » sur les plateformes de streaming qu’on hésite désormais, même en étant fan du genre, à s’y risquer. Porté par un excellent bouche à oreille, Caddo Lake est pourtant une jolie exception à cette règle.
Aussi talentueux que prolifique, le duo constitué par Ed Brubaker et Sean Phillips revisite, et réactualise, les histoires de satanisme qui, de l’Exorciste à Amityville, enflammèrent notre jeunesse.
Les auteurs nous proposent une quête initiatique qui va nous transporter vers un monde parallèle, à une époque antédiluvienne où Paris et l’Île-de-France étaient encore sous les eaux. Du très bon fantastique à la française !
Coralie Fargeat s’empare du body horror et livre une satire féroce sur les diktats de la beauté et des apparences imposés aux femmes. The substance n’a pas peur de se frotter à l’excès et au grotesque pour écharper le joug des mâles.
Très belle réussite que ce numéro consacré à un maître de la littérature horrifique, Howard P. Lovecraft !
Sur un thème a priori passionnant, la monstruosité de l’amour maternel, Alexandre Aja échoue aussi bien sur le tableau du film de terreur que sur celui de l’étude psychanalytique : Mother Land démarre bien mais s’avère in fine une grosse déception.
S’inspirant, et maladroitement, du nouveau modèle de thriller horrifique social inventé par Jordan Peel, Zoë Kravitz nous offre avec Blink Twice une version (faussement) féministe de Get Out. On a le droit de trouver ça divertissant, ou au contraire pénible : quelque part, les deux opinions sont recevables.
En faisant le grand écart entre mélodrame social bouleversant et grand WTF nanardesque, Joko Anwar met le cinéphile devant un dilemme : faut-il regarder son étonnante série fantastique Nightmares and Daydreams ? Notre réponse : un grand OUI, sans hésitation.