Autrice coréenne réputée, Keum Suk Gendry-Kim nous offre avec Demain est un autre jour la chronique intime de son propre désir d’enfant : le récit d’un drame « ordinaire » qui peu à peu nous saisit et finit par nous bouleverser.
Voici venu l’heure de dévoiler notre best of 2023 ! La sélection n’a pas été facile, car cette année, une fois encore, nous a fourni de très belles parutions. Découvrez notre sélection commune, sans ordre de préférence, suivie de celle de chacun de nos chroniqueurs.
À Venise, le décor pour touristes a aussi son envers, beaucoup moins reluisant. Celui-ci sert de cadre à ce polar dystopique, à la fois sombre et rempli d’humanité, à des années-lumière de la carte postale.
N’en déplaise à Zemmour et ses adeptes, la France est désormais un melting pot, et ils devront bien faire avec ! Cet ouvrage vient à point nommé pour nous rappeler que la population française actuelle est le résultat de 150 ans d’immigration, pas de quoi se mettre… « martel en tête ».
Il est grand temps que les auteurs de fictions musicales s’intéressent au rap, qui est quand même le genre musical de notre époque. Le cinéma – français en particulier – étant désespérément à la traîne, c’est une BD qui s’y colle. Avec un vrai succès…
Avec ce qui pourrait être sa dernière bande dessinée, Christian Lax rappelle l‘importance capitale de l’éducation, une éducation préservée de tout fanatisme religieux ou politique.
Pas de doute, Charles Baudelaire est toujours vivant ! Deux ans après Mademoiselle Baudelaire, cette biographie somptueuse adaptée du regretté Jean Teulé nous immerge dans l’univers de ce personnage hors normes, toujours aussi fascinant.
Loin de ce que l’on lit en général en matière de récit d’aventures et d’exploration, Oliphant est un grand périple mental servi par un scénario complexe et une mise en image exigeante.
Après Tolstoï, Chantal van den Heuvel et Henrik Rehr livrent une seconde biographie d’un monstre sacré russe. Méconnu en France, Dostoïevski a disparu derrière son œuvre.
A l’occasion de cette réédition augmentée de 170 pages inédites, Matthieu Blanchin semble définitivement faire la paix avec ses fantômes, 20 ans après. C’est un tout autre récit qu’il livre ici, bouleversant, cru, et sans la moindre complaisance.