Troisième volume des aventures de Mick Hardin, La Loi des collines est une nouvelle réussite d’un des auteurs majeurs du noir américain. Le Kentucky y est, une fois encore, le décor d’une intrigue policière au service d’une réflexion sur la justice et la responsabilité individuelle.
Avec son sixième roman, qui oscille entre thriller et roman noir, l’Américain se renouvelle et nous offre une mécanique narrative parfaitement huilée, et qui ne cesse de nous surprendre pendant plus de 400 pages. Un régal !
Dans ce « rural noir » puissant et particulièrement maîtrisé, Vera Buck met en place un décor et des personnages qui vont durablement imprégner le lecteur. L’histoire est complexe, les personnages bien dessinés, le suspense captivant.
A tous les mauvais esprits qui ne se laissent pas bercer d’illusions sur la nature humaine et qui préfèrent en rire, on conseillera la lecture de La Panne », de l’écrivain et dramaturge suisse Friedrich Dürrenmatt décédé en 1990.
Auteur de polars aussi drôles que violents, Mark Haskell Smith signe Mémoires, probablement le roman le plus fou que l’on aura l’occasion de lire cette année. Fausse biographie, roman d’espionnage absurde et loufoque, Mémoires part dans tous les sens, mais sans convaincre totalement.
Michael Farris Smith raconte les retrouvailles d’un père et sa fille tandis qu’autour d’eux se déchainent la violence des hommes mais aussi celle d’une nature qui abat de terribles ouragans sur une Louisiane et un Mississippi devenus invivables. Haletant et déchirant.
Les Fils de Shifty, le nouveau roman de Chris Offutt, illustre une nouvelle fois l’immense talent de cet écrivain humble et discret qui, livre après livre, construit une œuvre unique, subtile et passionnante.
Techno thriller efficace et bien mené, Upgrade pose un certain nombre de questions passionnantes sur l’homme augmenté et l’avenir de l’humanité. En mêlant scènes d’action et réflexions sur le progrès scientifique.
Dans un registre un peu différent de ses thrillers les plus renommés qui ont été adaptés au cinéma, Lehane nous offre avec le Silence une réflexion politique particulièrement pertinente en ces temps de rejet croissant de l’autre et de désir d’un illusoire repli sur soi.