A l’origine, Da 5 Bloods, le nouveau film de Spike Lee était censé être projeté au Festival de Cannes, hors compétition. Un joli coup d’éclairage pour le président du jury, et un début de réconciliation entre le Festival et Netflix ?
Entre 24 Heures Chrono et John le Carré, Homeland a peiné à trouver le juste équilibre et ne restera pas dans les mémoires comme une « grande série », même si cette conclusion est honorable…
Une jolie surprise que cette série B dont on n’attendait pas grand-chose, mais qui se transforme peu à peu en drame tendu, grâce à un scénario surprenant et à une mise en scène digne de ce nom.
Gabriel Le Bomin prpose un gentil téléfilm racontant les quelques jours qui ont précédé l’Appel du 18 juin 1940. Lambert Wilson fait ce qu’il peut dans cette production aux allures de musée de cire.
Avec ce talent des grands écrivains du XIXe siècle, Pierre Lemaitre propose avec Miroir de nos peines une fresque humaine et historique jubilatoire et hautement romanesque. Un très grand livre tout simplement !
Loin, mais peut-être pas tant que ça par son approche fun et décomplexée, de la saga Thor, Taika Waititi propose avec Jojo Rabbit un film surtout destiné aux plus jeunes…
Boris Lojkine propose un remarquable portrait des derniers mois de la vie de Camille Lepage, une photo reporter au cœur du conflit centrafricain entre septembre 2013 et mai 2014.
The Red Sea Diving Resort aurait pu être un film important sur le devoir d’aide aux réfugiés. Il n’est malheureusement qu’un film divertissant mais banal, faute d’avoir réellement choisi de quoi il voulait nous parler.
Grosse déception que Captive State, film de SF hautement politique et pertinent, dont les ambitions sont laminées par la maladresse de la mise en scène.
Quatre ans après avoir proposé une représentation de l’abomination avec le puissant Le Fils de Saul, László Nemes livre un sublime drame intime au cœur de l’empire austro-hongrois à Budapest en 1913.