Rétrospective Martin Scorsese : 28. Silence (2016)
Envisagé par Scorsese depuis les années 90, Silence peinera à trouver son public. C’est bien dommage car ce film n’est jamais aussi beau que quand sa finesse se donne des apparences austères.
Envisagé par Scorsese depuis les années 90, Silence peinera à trouver son public. C’est bien dommage car ce film n’est jamais aussi beau que quand sa finesse se donne des apparences austères.
Première collaboration avec Leonardo DiCaprio, Gangs of New York est un projet ancien dont la concrétisation se révèlera coûteuse à plus d’un titre…
Juste après Les Nerfs à vifs et juste avant Casino, Scorsese choisit de porter à l’écran un roman d’Edith Wharton. Le Temps de l’innocence est un grand film romantique et luxueux, qui prouve que le style Scorsese peut aussi servir une forme de classicisme sublimé.
Le réalisateur allemand Kilian Riedhof retrace le destin de Stella Goldschlag, cette femme juive allemande qui a choisi de trahir les siens pour sauver sa peau. Un solide biopic avec une Paula Beer magistrale dans le rôle titre.
Flop aux Box Office américain ayant également divisé la critique locale, Babylon voudrait à la fois pointer les travers d’Hollywood et célébrer la puissance du 7ᵉ Art. Il est cependant rattrapé par quelques maladresses et un rythme d’ensemble bancal.
Avec son J’Accuse, Roman Polanski évite brillamment les pièges du film académique et didactique pour livrer une description terrible de la machine de l’Etat.
Automne 1592, alors que la nuit point à l’horizon, le Caravage passe le pont Salario et débarque à Rome, toiles et pinceaux sous le bras.