Avec La Voyageuse, Hong Sang-soo retrouve ses dispositifs faits de variations et de correspondances, ainsi qu’Isabelle Huppert. Mais il ne réussit pas à s’extraire de l’impasse artistique de ses derniers films.
Retour délirant sur une France des années 30 masculine dans laquelle Ozon injecte le militantisme moderne, Mon Crime est une caricature dans laquelle les acteurs s’en donnent à cœur joie, et un bel hommage au cinéma fantaisiste de l’époque.
Si le film politique est un genre des plus risqués, qui plus est à une époque où tout le monde semble avoir perdu la foi envers ceux qui nous gouvernent et nous administrent, alors les Promesses est une réussite encore plus éclatante. Et, cerise sur le gâteau, un thriller impeccablement tendu.
Frankie est un échec singulier, une vaine virée qui ne traduit que la prétention d’un auteur qui pense que le seul regard qu’il porte son sujet est pertinent…
Même regardé comme une série B récréative en forme de citation actualisée des chefs d’œuvre de Polanski, Greta ne fonctionne pas vraiment, en particulier à cause d’un scénario mal construit.
Libre adaptation du roman d’Édouard Louis, Marvin ou la belle éducation n’est qu’un film vieillot et poussif échouant à porter haut cette œuvre d’initiation et de quête d’identité.
Michael Haneke tente de synthétiser son cinéma et ses obsessions thématiques, pour un résultat finalement poussif et très loin de sa férocité habituelle.
Des centaines de films vus durant 12 mois pour n’en retenir que 10 au final. c’est la dure mais juste loi du top 10 de fin d’année.
Verhoeven revient aux affaires dans un thriller sournois et feutré se consumant de ses propres excès.
Une femme quittée par son mari décide de tout reprendre à zéro. Mia Hansen-Løve raconte ce nouveau départ dans un film qui alterne les moments de grâce avec des scènes plus convenues.