« Walk On The Wild Side » de Voloj et Mosdal : au delà de Warhol et du Velvet…
Biographie de la « superstar » transgenre de la Factory que fut Candy Darling, Walk On The Wild Side est surtout une belle histoire d’amitié, qui nous touche au cœur.
Biographie de la « superstar » transgenre de la Factory que fut Candy Darling, Walk On The Wild Side est surtout une belle histoire d’amitié, qui nous touche au cœur.
Ce premier volet du nouveau cycle très attendu de Fabrice Neaud continue à concilier réflexion, sexe et poésie, tout en battant en brèche les idées reçues sur l’homosexualité, notamment celle de ceux qui « n’en ont pas l’air »… Puissant et incontournable !
Bonne nouvelle : Fabrice Neaud revient à la vie après une traversée du désert liée à sa relation douloureuse avec un ami. Il raconte ici son année 1996, se montrant plus disponible pour des amitiés purement professionnelles, n’ayant pour autant rien perdu de sa lucidité.
En cette période de fierté homosexuelle, ce récit édifiant sur les thérapies de conversion arrive à point nommé, rappelant que la Gay Pride n’est pas juste une célébration joyeuse, mais le fruit d’un combat de longue haleine, jamais totalement gagné…
Avec ce gracieux récit de fantasy, les auteur.e.s nous invitent à une escapade dans le Londres des années 60, où les fées s’immiscent dans le mouvement hippie pour mieux réenchanter le monde. Non sans semer un certain trouble…
On applaudit à deux mains devant le fait qu’une comédie populaire s’attaque au sujet difficile et polémique du changement de genre. On pleure de rage devant la pusillanimité d’un film qui préfère éviter tous les sujets qui fâchent pour prôner la force des bons sentiments.
« Nom d’une pipe en bois bandé, le lobby homosexuel continue sa propagande LGBTruc ! »… Du calme, cher « lobby des valeurs menacées », il s’agit ici du simple témoignage d’un type ordinaire qui aime juste les mecs et veut être papa…
Quand l’homosexualité s’invite dans une famille coréenne moyenne… Un sujet encore largement tabou dans l’Asie moderne, traité ici sans ostentation inutile, avec subtilité et intelligence…
Premier roman graphique de Maia Kobabe, Genre queer est une histoire pleine de douceur et de bienveillance qui, sans généraliser, participe à une meilleure compréhension de la non-binarité. Une jolie réussite.
Fabrice Neaud poursuit l’analyse élégiaque de ses amours contrariées. Tout juste rééditée par Delcourt, cette œuvre rare, audacieuse et puissante, qui n’a pas pris une ride, peut se lire comme le parcours initiatique d’un jeune gay de province.