Avec l’une des chansons classiques du Loner, Cowgirl in the Sand, extraite de son premier album avec Crazy Horse, Everybody Knows This is Nowhere, on débute une nouvelle chronique, Tiens écoute ça !, qui paraîtra les jeudis, consacrée à un titre qui inspire particulièrement l’un de nos rédacteurs…
Moins de quatre ans après la parution du second volume de ses Archives – un exploit ! – le Loner nous propose un troisième coffret, gargantuesque cette fois, avec 17 CDs, couvrant les années 1976 à 1987, c’est-à-dire une période qui a vu se succéder un sursaut de créativité « sous influence punk » et le début d’une errance créative qui allait durer…
Magnifique et passionnant enregistrement des premières collaborations en 1969 entre Neil Young et le futur « groupe de sa vie », Crazy Horse, Early Daze est un must. Mais pose quand même une sérieuse question sur la « validité » des coffrets Archives !
Jamais à court d’idées pour nous refourguer de nouveaux albums indispensables ou presque, ce vieux tigre de Neil Young nous offre cette fois une réinterprétation du classique Ragged Glory encore plus noisy que l’original. Une bien belle manière de rouiller !
Nouvel album en format quasi-acoustique pour le Loner, qui ne faiblit décidément pas ! Rien de vraiment nouveau sous le soleil, si ce n’est de nouvelles versions de titres moins ressassés, donc susceptibles d’attiser l’intérêt du fan de base.
Disparu voilà presque un demi-siècle, Chrome Dreams, le grand album perdu de Neil Young, sort enfin officiellement. Suivant qu’on est un connaisseur de l’œuvre complète du Loner ou un néophyte, on portera forcément un jugement différent sur cette parution vraiment tardive…
Deux nouveaux ajouts au catalogue déjà bien fourni des bootlegs de concerts du Loner : le second est une compilation de plusieurs enregistrements publics – datant de 1977 – de The Ducks, supergroupe éphémère monté par Jeff Blackburn, Bob Mosley, Johnny Craviotto et notre cher Neil.
Deux nouveaux ajouts au catalogue des bootlegs de concerts du Loner disponibles en « version officielle » : le premier est un enregistrement d’un concert londonien de la tournée Tonight’s The Night de 1973…
Est-ce grâce à l’habituelle magie d’un Rick Rubin toujours aussi doué pour tirer le meilleur des artistes qu’il produit, ou bien au talent inusable de Neil Young et de son Crazy Horse, mais World Record est une splendide réussite, qui émeut et excite tour à tour. Géant !
A l’affiche : Weyes Blood, Fred Pallem & Le Sacre du Tympan, Nathan Roche, Trumpets of Consciousness, The Winston Brothers, Moonjellies, Röyksopp, Richard Dawson, Neil Young & Crazy Horse, Brockhampton, Jonas Colstrup, Kas Product, Michel Cloup…