La réapparition après 20 ans d’oubli d’un album largement inconnu de Neil Young & Crazy Horse s’avère une très belle surprise : Toast est superbe, peut-être le meilleur album du Loner que l’on ait entendu depuis des années…
Alors que Neil Young poursuit de manière impavide la publication d’archives live alimentée désormais par de nouveaux enregistrements pirates, il nous a paru indispensable de le rencontrer pour le… challenger. Mais était-ce possible ?
Même s’il consacre beaucoup de temps désormais à regarder vers l’arrière, Neil Young a trouvé le temps de rejoindre son équipe de Crazy Horse, et de nous offrir Barn, dont l’évidence musicale est tempérée par une combativité politique croissante.
Au programme : Bill Callahan & Bonnie Prince Billy, Maxwell Farrington, Neil Young & Crazy Horse, Big Boi & Sleepy Brown, Jeff Parker, Jokari, Shawn Lee, Waramour, Michael Hurley, Rhoda Scott, Benny Sings, Teen Daze, David Allred…
Comme s’il n’y avait pas déjà assez d’enregistrements dans les archives de Neil Young, le voilà complétant son « journey through the past » via l’édition officielle de bootlegs, en commençant par un Carnegie Hall 1970 somptueux.
D’une utilité fort discutable par rapport au merveilleux Live At Massey Hall, Young Shakespeare capture également la grâce de Neil Young, jeune adulte passionné en 1971, qui n’a sans doute jamais mieux chanté – en solo acoustique – que cette année-là…
Plus de 10 ans se sont écoulés avant de pouvoir enfin écouter le second volume du projet démesuré des Archives de Neil Young. Même s’il faudra du temps pour pouvoir livrer un verdict définitif, la première impression est que l’attente a valu la peine…
Peut-être l’un des plus beaux enregistrements exhumés par Neil Young de ses archives, sur son versant très, très électrique, Way Down in the Rust Bucket est encore un témoignage de la grandeur de la musique jouée avec Crazy Horse dans les années 90.
L’édition surprise d’une version live de Greendale, le « livre audio » de 2003 de Neil Young, fait mieux que nous faire patienter en attendant le Volume 2 des Archives, elle nous permet de réévaluer une œuvre qui avait été négligé à l’époque de sa sortie.
Sept protest songs extraites des Fireside Sessions de Neil Young enregistrées pendant le confinement voient le jour sur un EP violemment engagé contre Trump et sa politique.