
[Netflix] A l’Ouest, rien de nouveau : 11 heures, le 11/11…
On reparle beaucoup de la version Netflix de A l’Ouest, rien de nouveau, célébré par les BAFTA en Grande-Bretagne et attendue aux Oscars. Mais ce remake mérite-t-il autant d’attention ?
On reparle beaucoup de la version Netflix de A l’Ouest, rien de nouveau, célébré par les BAFTA en Grande-Bretagne et attendue aux Oscars. Mais ce remake mérite-t-il autant d’attention ?
Valhalla, série Netflix originale, cartonne en audiences. Normal, elle prolonge les 6 saisons de l’indispensable Vikings (de History). De là à dire qu’elle arrive à faire oublier Ragnar, Lagherta, Ivar, Ubbe, Bjorn, Torvi, Gunnhild et la première génération de Kattegatois… Aucunement. Pas même un peu.
En attendant son prochain film de fiction, Kore-eda revient via Netflix au travers d’une (peu convaincante) série adaptée d’un manga, Makanai : Dans la cuisine des maiko.
Après la déception de la troisième saison, Lior Raz et Avi Issacharoff se rattrapent avec ses 12 nouveaux épisodes de Fauda, qui élargissent le conflit israélo-palestinien et dépeignent de nouvelles tragédies individuelles et collectives.
Lockwood & Co voit Netflix tenter de capitaliser une fois de plus sur un public ado / jeunes adultes adepte de fantastique, pour un résultat terriblement médiocre. Une série ennuyeuse, qui tend à prouver que les pures formules marketing ont une durée de vie limitée.
Petite série espagnole bien troussée sur un sujet fort (la disparition d’une petite fille et les réseaux pédophiles), la Petite Fille sous la Neige est une jolie réussite, malheureusement entravée par une interprétation discutable…
Poursuivant dans la lancée de sa seconde saison, Sky Rojo ne nous offre pour sa conclusion qu’un tourbillon pop de violence et de délires : le triomphe de la forme sur le fond, et donc de la vacuité.
Série policière virant au récit de vengeance, Vengeances n’a rien d’exceptionnel, mais se défend bien grâce à son personnage principal, une croque-mort perturbée entraînée dans un engrenage de violence.
Après Too old to die young, Nicolas Winding Refn revient avec une nouvelle série tout aussi nébuleuse et visuellement aboutie, et plus rien désormais ne semble vraiment l’intéresser sinon une recherche stylistique constante, ressassée, faisant, refaisant et défaisant, envoyant valser nos attentes et balader les critiques.
Netflix avait sans doute misé sur Kaleidoscope pour démarrer sa nouvelle année en fanfare : c’est raté tant peu de choses fonctionnent dans cette mini-série conceptuelle mal écrite et mal pensée. On vous explique ici (sans spoilers) ce qui cloche…