
[Netflix] « The Madness » : dans l’antre de la « folie » ?
The Madness part d’un constat intéressant sur la « folie » de la désinformation et ne livre rien d’autre qu’un produit basique, mal écrit, mal interprété et mal réalisé.
The Madness part d’un constat intéressant sur la « folie » de la désinformation et ne livre rien d’autre qu’un produit basique, mal écrit, mal interprété et mal réalisé.
Riche année 2024 en termes de série TV, avec, et c’est suffisamment rare pour le souligner, un consensus assez facile à créer autour de quelques mini-séries ayant marqué à peu près tout le monde : Mon petit renne, Monsters ou Ripley, trois séries Netflix d’ailleurs…
Tout le monde jugeait impossible d’adapter à l’écran Cent Ans de Solitude. Mais ce genre de préjugé ne saurait retenir Netflix, qui nous offre aujourd’hui huit épisodes d’une adaptation en série TV du torrent d’imagination et d’émotions qu’est le livre de García Márquez…
Ayrton Senna reste LE pilote de Formule 1 le plus emblématique, une véritable légende de ce sport extrême. Réaliser un biopic sur lui, principalement si l’on est brésilien, comme l’équipe de Senna, la nouvelle mini-série Netflix, était donc une évidence, mais est aussi un défi d’envergure.
La deuxième saison d’Arcane sur Netflix a confirmé son statut de chef-d’œuvre de l’animation, tout du moins du point de vue expérience esthétique. On est plus réservé sur le scénario et la narration en général, qui ont une tendance à perdre le téléspectateur dans des situations confuses à la logique déficiente.
Un peu moins réussie que la première saison, la suite des aventures de Kate et Hal Wyler, pris dans la tourmente d’une attaque terroriste contre la Grande-Bretagne, se rachète dans sa dernière partie, avec ces coups de théâtre spectaculaires qui transforment le téléspectateur en accro de la série !
Dernière nuit à Tremor est une minisérie très représentative du travail d’Oriol Paulo, un thriller de suspense aux accents fantastiques très efficace, qui ne surprendra finalement pas ceux qui sont familiers de ses films.
On pouvait craindre une autre exploitation éhontée de la part de Netflix de la veine « serial killers », et on se retrouve, heureusement, devant une mini-série brillante qui ose dire que la vérité n’est pas toujours atteignable, et que le monde est tout sauf noir et blanc. Une belle réussite.
La dernière série coréenne sur Netflix est un projet passionnant, mais malheureusement inabouti par rapport aux promesses de ses premiers épisodes : il s’agit dans Les silences de la forêt d’explorer les conséquences d’actes criminels sur l’environnement dans lesquels ils ont été perpétrés.
Quelques stars, une promo matraquée, un concept vu et revu ça reste mais toujours aussi efficace qu’un Cluedo géant aux multiples rebondissements. Thème éculé, plaisir coupable.