On ne peut décidément pas se fier au « buzz » : annoncé comme une nouvelle date dans l’histoire tumultueuse du « film de serial killer », Longlegs s’avère finalement un bouillon indigeste dans lequel surnagent quelques ingrédients rapidement dilués dans la fadeur générale.
A Tombeau Ouvert évoque par son thème et la nervosité de son rythme un Taxi Driver réactualisé, se révèle finalement un film de Scorsese à la fois trop évident – au risque du ressassement – dans ses thèmes « schraderiens » et épuisant par sa noirceur et son pessimisme hallucinatoire.
A partir d’une idée séduisante, Dream Scenario hésite trop entre ce qu’il pourrait nous raconter et le genre de film qu’il pourrait être : le spectateur finit par rester en rade devant un film trop sage, qui ne tient guère les promesses de son pitch.
Pig est un film des plus improbables, à l’affiche trompeuse puisqu’on attend un Nicolas Cage en plein revenge movie et qu’on y trouve quelque chose ressemblant à une version indie-dépressive du Ratatouille de Pixar.
Ce n’est pas encore cette Color Out of Space qui prouvera que Lovecraft est désormais adaptable à l’écran : le film de Richard Stanley a certes quelques qualités, mais s’avère beaucoup moins convaincant que le manga de Gou Tanabe…
Nicolas Cage à son meilleur, grognant et vociférant, dans un film de fou furieux transformant un simple revenge movie en fugue hallucinogène.