Le duo Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, déjà à l’écriture sur Les Trois mousquetaires, adaptent brillamment le roman fleuve d’Alexandre Dumas. Ils signent un film d’aventure à l’ancienne avec un Pierre Niney très convaincant dans le rôle d’Edmond Dantès.
Sur le sujet désormais un peu usé des tournages catastrophiques, Fiasco ne convainc pas vraiment, du fait de nombreuses faiblesses d’écriture, mais fournit son lot d’idées – et de scènes – hilarantes.
Fidèle à sa réputation de rêveur bricolo-bidouilleur, Michel Gondry nous offre avec Le livre des solutions un film à la poésie de bric et de broc dont on savoure les délires et inventions, mais qui finit par tourner en rond.
Après le voyage dans le temps de La Belle époque, Nicolas Bedos nous emmène sur la Côte d’Azur pour un film presque choral, à la mise en scène dynamique, dans lequel il pose un regard cynique et misanthrope sur un monde et un milieu plein de vanité.
En dépit de toute la sympathie que l’on éprouve envers la cause défendue par Goliath, il faut bien reconnaître que le film de Frédéric Tellier est assez catastrophique… Et ce malgré un Pierre Niney génial, il faut le souligner.
Boîte Noire, thriller paranoïaque efficace, très bien écrit et bien joué, est un divertissement haut de gamme. Il échoue néanmoins à être un grand film, sans doute écrasé par des références trop nombreuses et trop ambitieuses.
Le nouveau OSS 117 reste étonnamment sage, et si quelques saillies font effet, on attendait davantage de mordant de la part de Nicolas Bedos et de Jean-François Halin. Un troisième opus pas très folichon dont le sel et l’esprit, propres à la franchise, se sont comme standardisés.
Biopic académique et fadasse sur la vie et l’œuvre du commandant Cousteau, à peine sauvé par la prestation élégante de Lambert Wilson.
Avec une histoire ancrée au sortir de la première guerre mondiale, François Ozon signe un très grand film sur le mensonge, résolument moderne, avec un Pierre Niney impeccable.