Roman noir plutôt que polar scandinave traditionnel, le Mur des Silences accompagne avec mélancolie mais aussi empathie la chute progressive de Konrad dans les secrets d’un passé atroce qui contamine de plus en plus son présent. Impressionnant.
Voilà déjà la neuvième enquête du Département V, et cette fois, elle bel et bien ancrée dans notre actualité, ne serait-ce que celle de la pandémie : Adler-Olsen propose une fois encore un divertissement qui ne manque pas de pertinence.
On n’est finalement pas si souvent « remué » par un polar qu’on a entamé en croyant s’engager dans un autre divertissement « standard » : la Dernière Tempête s’avère un choc qui nous pousse à reconsidérer notre jugement sur Ragnar Jónasson…
Kónrað revient et il est encore moins aimable que d’habitude : il faut dire qu’autour de lui, que ce soit dans le passé ou dans le présent, l’abjection islandaise bat tous les records. Pas certain que l’office de tourisme de Reykjavik soit enchanté de cette publicité particulière !
Sa parution en format poche est la parfaite occasion de lire ou de relire le Code de Katharina, polar impeccablement écrit et construit, mais sortant également des sentiers battus, de l’orfèvre du genre, Jørn Lier Horst.
On est heureux de voir que l’écriture de la série Le Jeune Wallander s’améliore dans cette seconde saison, tout en gardant ce qui faisait sa force, des personnages complexes et ambigus. Une réussite, mineure certes, mais indéniable.
Alors que la quatrième et dernière saison de Bron / Broen peut être regardée – même si elle n’est disponible sur aucune des plateformes principales, il est temps de faire le bilan sur cette réussite indiscutable du polar scandinave, en version télévisuelle.
Pas si loin au niveau réussite des extraordinaires Forbrydelsen et Bron, la nouvelle minisérie de Søren Sveistrup est un MUST absolu pour tous les passionnés du polar scandinave.
A l’occasion de la parution en format poche du Couteau, le douzième tome des enquêtes de Harry Hole, héros sérieusement cabossé de Jo Nesbø, il était grand temps de faire le point sur une œuvre incontournable du polar contemporain.
Sans sortir le moins du monde son style habituel et de ses thèmes de prédilection, Indriðason nous a offert avec Les Fantômes de Reykjavik un bel exemple de son talent à manier les mots, à créer des personnages et imbriquer des énigmes.