Le nouveau roman du roi du polar écossais emprunte les chemins d’Agatha Christie avec ses multiples rebondissements qui mettent ses protagonistes face à leur part d’ombre. Sans convaincre totalement.
Ne vous fiez pas au titre : Joli mois de mai est bel et bien un authentique roman noir. Et Alan Parks y confirme qu’il est bien l’un des meilleurs représentants du « Scottish noir ».
Linwood Barclay imagine, dans son dernier roman, la réapparition d’une femme portée disparue six ans auparavant. Réalité ou machination ? L’auteur américain signe là un thriller classique, mais plutôt bien ficelé, qu’on a envie de lire d’une seule traite.
Le jour de l’inauguration des JO de Paris, un légiste expédie l’autopsie d’une femme trouvée morte dans son appartement, il conclut trop vite au suicide… c’est le début d’une enquête pleine de rebondissements dans un polar signé de l’auteur Frasse Midkarsson.
Avec Vine Street, énorme polar de presque 700 pages, Dominic Nolan raconte la traque d’un tueur en série à Londres, de 1935 à 2002. Passionnant et vertigineux, assurément l’un des grands polars de l’année.
Eclipsé lors de sa sortie par le nouveau film d’Ethan Coen alors qu’il navigue dans les mêmes eaux de la comédie noire « à la Fargo », LaRoy vaut finalement bien mieux, même si on reste loin des meilleurs films du genre.
Inventer un nouveau personnage de roman policier n’est pas facile. Sara Vallefuoco réussit le pari. 1899, la Sardaigne, un policier turinois homosexuel qui, grâce à son empathie pour les autres (et avec quelques indices), réussit à résoudre une enquête pour meurtre.
Récit réaliste d’une enquête menée par un major de la gendarmerie sur la disparition d’une fillette, Les entrailles de la nuit est un polar finalement assez original. Un nouvel auteur à suivre ?
Clap de fin pour le « hardboiled » alpin de Lehman et Peeters, qui aura joué subtilement avec les codes du fantastique, dans un esprit plus européen qu’américain. Les auteurs, qui nous ont tenu en haleine depuis le tome 1, tiennent leurs promesses avec ce dénouement tout en démence et en puissance.
Pour son 3ème roman publié en France, le premier au Seuil, l’Américain Wiley Cash nous transporte en Caroline du Nord, sur les trace d’un vieux shérif qui doit faire à une vague de violences raciales dans sa ville. Un roman noir hautement addictif !