Pour son premier album de l’année, la formation la plus hyperactive du rock indé développe un nouveau concept fou : ne rien changer. Mais alors peut-on vraiment leur en vouloir si le pari est réussi ? Chronique d’une envie de stabilité pour un groupe qui n’a jamais su rester en place.
Le nouvel album de King Gizzard & the Lizard Wizard s’avère être de manière inhabituelle une redite orientalisante du répertoire des Australiens, mais emporte vite notre adhésion totale grâce à son énergie et ses mélodies. Irrésistible !
Le second album de Trees Speak, Ohms, fait beaucoup parler de lui depuis sa sortie digitale en mars dernier. Cet étonnant voyage mental, tantôt fascinant, tantôt apaisant est désormais disponible en vinyle et CD.
Qu’est-ce qui distingue un jeune groupe d’Outre-Manche soucieux de sortir de l’ornière de plus en plus périlleuse des citations post-punks ? Thee MVPs, à l’impressionnante réputation scénique, proposent des éléments de réponse avec leur album Science Fiction.
Excellent cru que ce King’s Mouth imaginé comme un conte pour enfants et qui voit les Flaming Lips revenir à niveau de psychédélisme pop tout à fait acceptable, pour ne pas dire délectable.
Et si nos héros à nous en cette fin d’année, qui cherche encore des albums soi-disant incontournables, étaient les inconnus de Straight Arrows, sévissant aux Antipodes comme si on était encore en 1966 ?
L’une des grosses sensations de cette rentrée 2018 en matière de rock garage nous vient du Portugal avec le duo Sunflowers et un second album totalement jouissif.
Les Limiñanas sont allés s’enfermer dans le studio berlinois d’Anton Newcombe pour donner une suite à Malamore (2016) avec l’entêtant et réussi Shadow People. Le changement dans la continuité.
Début 2018, on découvrira sur le label de Chicago Trouble in Mind, le 1er album éponyme du groupe folk psychédélique Olden Yolk.
Nouvelle pépite en provenance d’Australie, Wesley Fuller recycle le son psyché pop rock avec talent fou !