Benoit Duteurtre observe le monde qui l’entoure avec toujours un œil aiguisé. Pour son dernier livre en date, Le Grand Rafraîchissement, il imagine une dystopie dans laquelle le changement climatique serait inversé. Drôle et mordant à la fois.
Le deuxième roman de Marielle Hubert, fort et déconcertant, évoque les rapports mère-fille à l’approche de la mort de Sylvette, cette « enfant-mère » qui ne veut pas mourir de son cancer généralisé.
Le prolifique Romain Slocombe nous plonge une nouvelle fois dans les années sombres de la collaboration à travers le portrait croisé de deux femmes qui n’en sont peut-être qu’une. Un roman captivant et à la forme singulière.
Juste une mère nous relate l’arrivée d’un orphelin sur une petite ile norvégienne. Roman naturaliste sur l’existence âpre de ces paysans pêcheurs, c’est à découvrir et même si nous n’aviez pas lu les précédents romans.
Dans son nouveau roman, Extrême paradis, Clovis Goux imagine un mini état d’Amérique aux airs d’immense maison de retraite dans lequel des papis tuent le temps d’une manière peu orthodoxe. Un savoureux roman dystopique aux airs de polar.
Deuxième roman pour Katharina Volckmer, Wonderfuck est un petit uppercut littéraire qui bouscule les idées reçues, tout en adoptant un style aussi provocant que jubilatoire.
Pourquoi la découverte d’un dinosaure peut transformer une bande de détenus infréquentables en paléontologues éclairés ? C’est ce que nous raconte cet écrivain chilien dans cette fable satirique, on ne s’ennuie pas un seul instant tant c’est drôle et morale à la fois !
Joy Sorman a passé un an au Tribunal de Paris. A travers le personnage de Bart, elle nous raconte les audiences auxquelles elle a assisté, et, en prolongement, le fonctionnement de cette institution, tout en pointant ses failles. Edifiant.
On savait qu’Eshkol Nevo était un écrivain brillant. Turbulences en apporte encore la preuve. Trois histoires qui fouillent l’âme, les sentiments, et qui nous emmènent avec elles.
Après s’être intéressé à l’Histoire de Cuba, Amina Damerdji revient sur la décennie de plomb de l’Algérie, un pays où elle a vécu jusqu’en 1994. Elle nous raconte ces années noires à travers le portrait tendre d’une jeune femme inséparable de son cheval.