
« La Faille », de Blandine Rinkel : Famille, fuyons !
Blandine Rinkel s’éloigne du roman pour proposer un texte hybride mêlant récits autobiographiques et réflexions de type essai, qu’elle espère à la fois intime et partageable.
Blandine Rinkel s’éloigne du roman pour proposer un texte hybride mêlant récits autobiographiques et réflexions de type essai, qu’elle espère à la fois intime et partageable.
Deuxième volume d’une saga littéraire consacrée au Front populaire, Rue de l’espérance, 1935 reprend avec bonheur les mêmes ingrédients que le premier roman d’Alexandre Courban.
La guerre de l’eau a-t-elle déjà eu lieu ? Cédric Gras nous invite à un périple extraordinaire, des étendues arides de la Mer d’Aral jusqu’aux glaciers du Pamir, source de l’Amou-Daria, un fleuve chargé d’histoire.
Perumal Murugan ose aborder le tabou de l’infertilité dans le couple, raconté ici à travers la force d’un amour contrarié, malmené par une communauté rurale conservatrice ne supportant pas qu’on s’échappe de la norme.
Philippe Brunel remonte le temps pour nous replonger dans « l’affaire Markovic », cet ami d’Alain Delon, retrouvé assassiné, en 1968. Un roman teinté de mélancolie, dans lequel on suit la double enquête d’un jeune journaliste.
Avec son dernier roman, Leïla Slimani clôt en beauté sa trilogie romanesque, Le Pays des autres, inspirée de son histoire familiale et de celle du Maroc.
Jean-Claude Grumberg entreprend cette fois de raconter l’histoire de sa mère Suzanne, comme un hommage à cette maman courageuse qui a élevé seule ses deux fils après guerre.
Hugues Pagan est de retour avec une nouvelle enquête de l’inspecteur Schneider. Ce flic taciturne et énigmatique aux faux airs du jeune Delon arpente inlassablement les rues d’une ville sans nom dans une intrigue touffue qui flirte par moments avec le fantastique. Magistral !
Le Belge François Weerts nous plonge dans une Bruxelles des années 60 douloureusement marquée par l’ombre de la guerre. En hommage aux « privés » de la Série Noire, il tisse une intrigue mêlant agréablement histoire et littérature.
Vigdis Hjorth signe là une oeuvre totalement maitrisée, âpreté d’un fond et d’une forme en symbiose, pour évoquer des liens familiaux brisés à l’extrême entre une mère et une fille qui ne se parlent plus depuis trente ans.