Rétrospective Bowie

Pour clore cette rétrospective consacrée à l’un des artistes les plus essentiels de notre époque, autour du magnifique album Blackstar, tous nos rédacteurs y vont de leur couplet.

Largement surévalué à sa sortie par une critique et des fans ravis par le retour de Bowie après 10 ans de silence, et surtout beaucoup trop long, The Next Day nous fut présenté comme l’album d’un sexagénaire faisant le deuil de sa jeunesse, alors qu’il assemblait surtout des styles déjà entendus au cours des années 90.

Avant une tournée spectaculaire et dix ans de silence, Bowie livre avec Reality un bel album facile d’accès, témoignant de sa maturité. Un disque qu’il convient de réévaluer au sein de sa discographie…

Heathen marque un beau redressement artistique après le marasme de Hours… Bowie n’arrive pourtant pas à nous convaincre complètement avec cet album très classe, très bien produit par Visconti, mais souffrant d’un relatif manque d’inspiration.

En 2000, Bowie, en mode nostalgie, s’enferme dans un studio avec ses musiciens / amis, pour redonner une seconde vie (une seconde chance ?) à des morceaux qu’il avait composé au tout début de sa carrière. Avec un résultat mitigé ! Retour sur un album refusé à l’époque par la maison de disques…

Longtemps restée dans les cartons, cette captation d’un concert en tête d’affiche de Glastonbury est une prestation exemplaire de Bowie et ses sbires de l’époque…

Ceux qui ont eu la chance d’être le 14 octobre à l’Elysée Montmartre pour un concert « intimiste » (toutes proportions gardées) de Bowie n’oublieront sans doute jamais cette soirée. Pour tous les autres, il reste l’album Something In The Air…

Alors que le nouveau millénaire pointe son nez, Bowie décide de faire sienne la maxime d’Alain Barrière consistant à n’être « qu’un homme, rien qu’un homme ! ». 1999 est l’heure de… Hours, tout simplement. Il n’est pas interdit de regarder sa montre.