« Jeremiah, tome 41 : Casino céleste », de Hermann : le dernier combat ?
Âgé de 86 ans, Hermann livre le 41e tome de Jeremiah, sa série culte. Est-ce bien raisonnable ?
Âgé de 86 ans, Hermann livre le 41e tome de Jeremiah, sa série culte. Est-ce bien raisonnable ?
Si pour vous, la disparition de la vie sur Terre est anecdotique, parce que boh de toute façon, l’humanité a encore plein d’autres planètes à coloniser, ne lisez pas ce récit de SF angoissant… Non, je rectifie. En fait, lisez-le parce que c’est une très belle réussite !
L’avenir décrit par “Bonaventure” Corteggiani est sombre, alors que les luttes sociales s’intensifient sur une planète à l’agonie.
Alors que la collection Rivages / Imaginaire s’agrandit en format poche, voilà l’occasion pour plus de gens de découvrir Kim Bo-Young, première autrice coréenne de SF largement publiée dans le monde. Son Odyssée des étoiles combine de manière brillante et déconcertante hard-science, politique, romantisme, onirisme et même humour…
Fede Álvarez n’a pas l’audace d’oser un film sortant des sentiers battus, qui ne plairait pas aux producteurs, qui ferait crever les figures héroïques. Convenu au possible, Alien: Romulus ne fait que proposer un remake sans saveur d’Alien qui en aurait oublié l’essentiel : sombre, organique, sexuel, oppressant.
Après Blade Runner et Ghost in the shell, Arnau Sanz nous alerte : se pourrait-il, qu’un jour, les derniers signes d’humanité ne subsistent plus que chez les androïdes ?
On n’attendait pas grand chose de Sans un bruit – Jour 1, d’ailleurs on n’est même pas allé le voir la semaine de sa sortie. C’était une erreur tant le film de Sarnoski déjoue les promesses d’un blockbuster spectaculaire. Et en plus, son héros est UN CHAT !
Dark Matter est l’une des fictions les plus étonnantes que l’on ait pu voir sur le thème des mondes parallèles : au-delà du genre SF qui sous-tend le concept de réalités alternatives, la série de Blake Crouch s’épanouit pleinement dans un très beau mélodrame familial.
Dans la droite ligne des saisons précédentes, la conclusion de Sweet Tooth, fable apocalyptique très noire repeinte en récit largement feelgood, échoue à traduire à l’écran la force des idées qu’elle véhicule. Un échec sans appel.
Altérant un peu son principe en injectant une dose de confusion familiale évoquant la brillante série allemande Dark, tout en restant abstraite et mystérieuse, Outer Range confirme avec sa seconde saison sa magnifique singularité.