
[Amazon Prime] Black Box : la violence dans la tête
Tentative de réhabilitation de Black Box, une production Blumhouse bien mal aimée en dépit de ses solides qualités… un film qui déçoit les amateurs de genre mais pose de bonnes questions.
Tentative de réhabilitation de Black Box, une production Blumhouse bien mal aimée en dépit de ses solides qualités… un film qui déçoit les amateurs de genre mais pose de bonnes questions.
Avec un récit digne d’un épisode de la mythique série créée par Rod Sterling, Hervé Le Tellier signe un roman aux allures de thriller fantastique à l’écriture ciselée et d’une efficacité redoutable. Un Roman récompensé du Prix Goncourt 2020
Avec un second volume presque aussi impressionnant que le premier pour Mind Mgmt, nous voilà une fois encore plongés dans un univers aussi original que violent, confirmant l’importance de l’œuvre de Matt Kindt.
Une très belle découverte graphique que ce jeune auteur, qui sort ici sa première BD en forme de conte SF. Si celle-ci s’adresse d’abord aux ados, sa poésie sombre et lumineuse ne pourra que plaire au plus grand nombre.
Dans cette dystopie sombre, l’architecte Anna Mill met son talent au service d’un propos fort et d’une interrogation sur notre réalité urbaine dans un monde digital où personne ne gère véritablement notre environnement.
Difficile de ne pas se laisser convaincre par To the Lake, série TV russe qui dépeint l’effondrement de la société sous la poussée d’un virus particulièrement agressif (ce qui rappelle quelque chose, non ?) et le fait avec un talent… effrayant.
Ce n’est pas encore cette Color Out of Space qui prouvera que Lovecraft est désormais adaptable à l’écran : le film de Richard Stanley a certes quelques qualités, mais s’avère beaucoup moins convaincant que le manga de Gou Tanabe…
A l’heure où l’excellente maison Monsieur Toussaint Louverture publie le second tome de la réédition en 3 volumes de l’œuvre colossale de Matt Kindt, Mind Mgmt, il est grand temps de faire le point sur… le début de l’histoire.
Casey Affleck imagine ici un monde séparé de ses femmes et trouver la note adéquate pour composer un film sans excès de pathos, mais avec une austérité qui fait sens et parvient, avec justesse, à nous émouvoir.
Pas de baisse de régime pour Umbrella Academy, cette série malade qui nous parle de paradoxes temporels, de l’impossibilité de la famille et de la cruauté des traumas, et dont la conclusion ne saurait être que cette affirmation désabusée d’un des personnages : »Love hurts! ».