West Legends tome 1 : un thriller plus qu’un western
Wyatt Earp, le héros de O.K. Coral débarque à San Francisco, pour une ultime chasse à l’homme. Un bon suspense, mais où diable est passé le western ?
Wyatt Earp, le héros de O.K. Coral débarque à San Francisco, pour une ultime chasse à l’homme. Un bon suspense, mais où diable est passé le western ?
La troisième saison de la réjouissante série policière Goliath louche cette fois vers le fantastique, mais est comme toujours sauvée par la performance impeccable du grandiose Billy Bob Thornton.
Sur la trame désormais bien usée de la « disparition familiale », Brad Anderson construit avec Fractured une belle atmosphère avant de perdre en route le contrôle de son film. Encore une (relative) déception sur Netflix !
Et si la – bonne – série B comme on en faisait dans les années 80 / 90 existait encore, et était produite par Netflix, elle ressemblerait sans doute à ce divertissant mélange de thriller et de SF qu’est In the Shadow of the Moon…
Il y a finalement trop peu de films ou de séries d’espionnage « sérieux » pour qu’on boude The Spy, le récit de l’incroyable mais vraie infiltration d’un agent israélien en Syrie.
The Red Sea Diving Resort aurait pu être un film important sur le devoir d’aide aux réfugiés. Il n’est malheureusement qu’un film divertissant mais banal, faute d’avoir réellement choisi de quoi il voulait nous parler.
Boi, le premier film de Jorge M. Fontana, a le charme de ces œuvres singulières qui n’arrivent pourtant pas tout-à-fait au niveau de leurs ambitions.
De l’Argentine, on connaît finalement assez mal son cinéma « commercial », peu diffusé de ce côté-ci de l’Atlantique : El Hijo, second film du réalisateur du très remarqué El Patrón s’avère une assez jolie réussite dans le registre du film de genre.
Si l’on attend l’un de ces thrillers politiques tendus qui commencent à fleurir un peu partout, Rojo décevra sans aucun doute. Par contre, comme portrait subtil de la dégradation morale d’une société qui se jette dans les bras du fascisme, le film de Benjamín Naishtat est une réussite singulière.
Peut-être qu’un rêve de « film Netflix », c’est finalement quelque chose comme ce The Perfection, un grand moment de montagnes russes, une assez irrésistible décharge de plaisir bien vulgaire. Pour cette fois, ça nous ira !