[Netflix] Boi de Jorge M. Fontana : le charme de la pleine obscurité…
Boi, le premier film de Jorge M. Fontana, a le charme de ces œuvres singulières qui n’arrivent pourtant pas tout-à-fait au niveau de leurs ambitions.
Boi, le premier film de Jorge M. Fontana, a le charme de ces œuvres singulières qui n’arrivent pourtant pas tout-à-fait au niveau de leurs ambitions.
De l’Argentine, on connaît finalement assez mal son cinéma « commercial », peu diffusé de ce côté-ci de l’Atlantique : El Hijo, second film du réalisateur du très remarqué El Patrón s’avère une assez jolie réussite dans le registre du film de genre.
Si l’on attend l’un de ces thrillers politiques tendus qui commencent à fleurir un peu partout, Rojo décevra sans aucun doute. Par contre, comme portrait subtil de la dégradation morale d’une société qui se jette dans les bras du fascisme, le film de Benjamín Naishtat est une réussite singulière.
Peut-être qu’un rêve de « film Netflix », c’est finalement quelque chose comme ce The Perfection, un grand moment de montagnes russes, une assez irrésistible décharge de plaisir bien vulgaire. Pour cette fois, ça nous ira !
Peu de séries TV réussissent à s’améliorer au fil du temps. Bosch, l’adaptation de ses célèbres polars réalistes produite par Michael Connelly lui-même, avec une cinquième saison très réussie, constitue donc une rassurante exception.
Même regardé comme une série B récréative en forme de citation actualisée des chefs d’œuvre de Polanski, Greta ne fonctionne pas vraiment, en particulier à cause d’un scénario mal construit.
Sorti en direct-to-video (VOD), Domino a été tourné sans budget et surtout sans inspiration. Brian De Palma n’est plus que l’ombre de lui-même. Et c’est terrible à voir.
La saison 2 de « Secret City » nous présente à nouveau un gouvernement australien aux prises avec une « menace intérieure » créée en fait par un encombrant allié trop puissant, mais échoue cette fois à nous passionner.
John Le Carré n’a jamais été ni tendre ni complaisant envers les services secrets britanniques dont il a brièvement fait partie. « L’Héritage des Espions », formidable « mindfuck », pourrait bien être le dernier clou dans le cercueil d’une époque révolue. Et presque oubliée…
Après un démarrage remarqué en 2011 avec un thème d’actualité – le retour des prisonniers de guerre d’Irak – d’ailleurs inspiré de la remarquable série israélienne Hatufim, Homeland a exploré différents sujets et même différents genres, avec un succès variable. La saison 7 n’est pas franchement une réussite.