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Pervieux
& Vaccaro
- La fantôme
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La
boîte à bulles - 64p, 12€ - 2004
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Voici une histoire bien singulière, celle de Marion,
une jeune femme aveugle de naissance, désœuvrée, qui
passe la plupart de son temps à la terrasse d’un café
d’une petite ville. Là, elle discute parfois avec
Jacques le serveur mais aussi avec le vieil André qui
aime lui raconter ses souvenirs (réels ou imaginaires ?).
Des souvenirs quelle aime tant écouter et qui la
transporte vers un imaginaire bien à elle.
Mais
le soir venu, elle rentre chez elle et se retrouve seule
face à sa solitude, la tête pleine d’émotions et de
souvenirs.
Le temps de 62 pages, on découvre un univers intime, où
se croisent quelques personnages et dans
lequel se mélangent allégrement rêve et réalité.
Les
auteurs nous offrent avec La Fantôme un récit
simple et poétique, centré autour d’une femme perdue
dans un monde où le rêve semble prendre le pas sur la
réalité : « Je suis nulle en braille,
alors ses histoires c’est tout ce que j’ai. »
nous dit notre héroïne au détour d’une page en
parlant du vieil André.
Dans
un noir et blanc assez joli et très sombre à la fois,
rappelant un peu celui d’Edmond Baudoin, avec
une narration sobre et sans trop de bavardage, Guillaume
Pervieux et Eddy Vaccaro, les deux auteurs,
mettent en place un un récit qui dégage une forme de
naïveté touchante. Un histoire qui s’inscrit
pleinement dans la collection Contre-jour qui nous avait
réservé de bonnes surprises par le passé. (Le
cabinet chinois, l’immeuble d’en face).
Benoît Richard
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www.la-boite-a-bulles.com
L’immeuble d’en face
Le
cabinet chinois
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